

Libertaire définitif,
Henri Gougaud invente sa vie tous les jours.
Venu au monde sur les terres rouges de l’Aude, il est l’héritier des troubadours occitans, il a la poésie chevillée au corps.
Il monte à Paris à la fin des années 50, chante ses textes dans les cabarets Rive-Gauche et se rapproche du milieu anarchiste. Bientôt d’autres artistes comme Reggiani, Ferrat ou Greco choisissent d’interpréter ses chansons.
En 1973 il publie « Démons et merveilles de la science-fiction ». Claude Villers l’invite sur France Inter et dans la foulée l’engage comme chroniqueur. Il raconte alors chaque midi des histoires à la radio. Des histoires fantastiques, des récits étranges et puis des contes, puisés dans l’immense répertoire de la tradition orale qu’il connaît bien.
Choisissant de se consacrer pleinement à l’écriture, il publie avec bonheur au fil des années, de nombreux romans et recueils de contes. Mais il est aussi sollicité pour raconter en public. C’est l’émergence du « renouveau du conte » dont il est considéré aujourd’hui comme un des pères fondateurs.
« Entre le merveilleux et ce que nous appelons le réel, il n’est peut-être qu’une différence de confiance accordée. »
Henri Gougaud
7 Juillet 1936 – 6 mai 2024